Le système éducatif marocain
Page 1 sur 1
Le système éducatif marocain
Réforme du système d’Education et de Formation
Bilan d’étape et conditions d’une relance
Réussir l’école : un impératif collectif
Le processus de réforme du système d’éducation et de formation, traduisant sur le terrain les orientations de la Charte nationale d’éducation et de formation, atteint en 2004–2005 sa cinquième année. Intervenant à mi-parcours d’une décennie de choix stratégiques où l’éducation est érigée en deuxième priorité nationale après l’intégrité territoriale, l’année académique en cours offre une précieuse opportunité pour dresser le bilan des réalisations, évaluer leur impact sur le fonctionnement global du système et envisager ses perspectives d’évolution.
Le lancement de ce processus a été solennellement donné par la Lettre Royale adressée au président de la Commission Spéciale d’Education et de Formation (COSEF) en mars 1999, à l’occasion de l’institution de cette instance. La lettre royale a permis non seulement d’établir un diagnostic du
système éducatif et de définir la méthodologie et les contours de sa réforme globale, mais elle a surtout insufflé une âme et doté le processus d’un esprit qui sous-tend en permanence l’ensemble du programme de mise en œuvre de la refonte et de la mise à niveau du système éducatif marocain.
La commission se verra également confortée à la fois dans ses prérogatives et dans sa démarche à la faveur de La réitération des fondamentaux de ce processus dans le Discours royal d’octobre 1999 et leur consécration dans le texte de la Charte nationale d’éducation et de formation. Une
confirmation et une consécration qui ont donné davantage de force et d’ampleur au processus de concertation tous azimuts opéré par cette instance qui a mené ses travaux, non pas comme une structure d’expertise ou comme un laboratoire de réflexion, mais réellement comme un instrument
de recueil, de mise en forme et d’animation d’un large débat national autour de la question de l’école en tant qu’outil essentiel de l’édification du Maroc de demain.
Le présent rapport s’inscrit dans le cadre des missions de suivi, d’évaluation et d’enrichissement du processus de réforme du système d’éducation et de formation confiées à la COSEF par Sa Majesté le Roi dès l’adoption de la Charte.
Il intervient dans le prolongement du Discours du Trône de juillet 2004, exprimant la nécessité de
« consacrer les cinq années qui restent à rattraper tout retard enregistré dans cette réforme vitale, en mobilisant toutes les énergies pour assurer le parachèvement de la réforme de notre système éducatif dans son aspect qualitatif et non seulement quantitatif». Cette Volonté Royale s’exprime,
par ailleurs, à travers la décision de Sa Majesté le Roi de mettre en place le Conseil Supérieur de formation.
1999-2004
Bilan d’étape et conditions d’une relance
Réussir l’école : un impératif collectif
Le processus de réforme du système d’éducation et de formation, traduisant sur le terrain les orientations de la Charte nationale d’éducation et de formation, atteint en 2004–2005 sa cinquième année. Intervenant à mi-parcours d’une décennie de choix stratégiques où l’éducation est érigée en deuxième priorité nationale après l’intégrité territoriale, l’année académique en cours offre une précieuse opportunité pour dresser le bilan des réalisations, évaluer leur impact sur le fonctionnement global du système et envisager ses perspectives d’évolution.
Le lancement de ce processus a été solennellement donné par la Lettre Royale adressée au président de la Commission Spéciale d’Education et de Formation (COSEF) en mars 1999, à l’occasion de l’institution de cette instance. La lettre royale a permis non seulement d’établir un diagnostic du
système éducatif et de définir la méthodologie et les contours de sa réforme globale, mais elle a surtout insufflé une âme et doté le processus d’un esprit qui sous-tend en permanence l’ensemble du programme de mise en œuvre de la refonte et de la mise à niveau du système éducatif marocain.
La commission se verra également confortée à la fois dans ses prérogatives et dans sa démarche à la faveur de La réitération des fondamentaux de ce processus dans le Discours royal d’octobre 1999 et leur consécration dans le texte de la Charte nationale d’éducation et de formation. Une
confirmation et une consécration qui ont donné davantage de force et d’ampleur au processus de concertation tous azimuts opéré par cette instance qui a mené ses travaux, non pas comme une structure d’expertise ou comme un laboratoire de réflexion, mais réellement comme un instrument
de recueil, de mise en forme et d’animation d’un large débat national autour de la question de l’école en tant qu’outil essentiel de l’édification du Maroc de demain.
Le présent rapport s’inscrit dans le cadre des missions de suivi, d’évaluation et d’enrichissement du processus de réforme du système d’éducation et de formation confiées à la COSEF par Sa Majesté le Roi dès l’adoption de la Charte.
Il intervient dans le prolongement du Discours du Trône de juillet 2004, exprimant la nécessité de
« consacrer les cinq années qui restent à rattraper tout retard enregistré dans cette réforme vitale, en mobilisant toutes les énergies pour assurer le parachèvement de la réforme de notre système éducatif dans son aspect qualitatif et non seulement quantitatif». Cette Volonté Royale s’exprime,
par ailleurs, à travers la décision de Sa Majesté le Roi de mettre en place le Conseil Supérieur de formation.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|